dimanche 10 mars 2013

Les cinq raisons qui auraient dû vous pousser à regarder la Juventes






Vous n’aviez d’yeux que pour PSG - Valence hier ? Vous avez raté une belle série de promesses de la Juve contre le Celtic. Séance de rattrapage.

Largement victorieuse à l’aller à Glasgow (0-3), la Juventus a encore parfaitement maîtrisé le Celtic sur sa pelouse (2-0), mercredi. Grâce à ses piliers et à sa tactique redoutable, l’équipe italienne redevient un sérieux prétendant à la victoire. Malgré ses 99% de chances de qualifications, l’équipe turinoise a appliqué le message de sérieux envoyé par son coach Antonio Conte.
PIRLO LE CHEF D’ORCHESTRE
A 33 ans, Andrea Pirlo disputait son 33e match de phase finale de Ligue des champions. Il n’est plus qu’à une longueur du record de Paolo Maldini pour un joueur italien et il sait parfaitement ce qu’il doit faire. Vigilant dans l’entrejeu, l’ancien Milanais a encore démontré ses qualités dans le jeu long pour sortir une merveille d’ouverture vers Arturo Vidal, autre pièce maîtresse du milieu, sur le second but signé Quagliarella (65e). Au top.
POGBA RENVERSANT
Aux côtés de Pirlo, le jeune Paul Pogba était chargé de dynamiser les offensives turinoises et a souvent mis le feu dans les lignes écossaises par sa vivacité et sa puissance athlétique. Le jeune Français ne tire pas encore la langue après son excellent début de saison. Il a mis les ambitions de la Juve à découvert après la rencontre : "On espère aller le plus loin possible et bien sûr de remporter cette Ligue des champions, n’a pas hésité à lâcher Paul Pogba au micro de BeIn sport. On n’a peur de personne parce qu'on est la Juventus. Le plus important c'est la victoire et peu importe contre qui on tombe."
UNE MERVEILLE DE JEU SANS BALLON
A l’aller comme au retour, les Turinois ont appliqué la même tactique face au Celtic, qui est tombé dans le panneau. Ils ont laissé le ballon à leurs adversaires (56% de possession pour les Ecossais au Juventus stadium par exemple) et les ont attendus devant leur surface pour mieux les contrer ensuite. Alignés en 3-5-2, les Bianconeri font bloc avant d’utiliser au mieux les côtés. Federico Peluso et Simone Padoin ont ainsi parfaitement joué leur rôle sur ailes lors de ce match retour et le premier a été à l’origine de l’ouverture du score de Matri (24e). Dans la tactique mise en place par Conte, chaque joueur connait sa mission.
QUAND BUFFON ET BONUCCI VERROUILLENT TOUT
Gianluigi Buffon et Leonardo Bonucci, ont disputé tous les matches de Ligue des champions de la Juve cette saison. Avec une telle colonne vertébrale, les champions d’Italie sont invincibles. Comme Dortmund et Schalke 04, ils n’ont perdu aucun match de C1 cette saison et restent sur dix-huit rencontres sans défaite sur la scène européenne, soit deux de moins que lors du record du club établi entre novembre 1969 et mars 1972. Buffon, auteur d’une parade d’exception sur un tir dévié lors de ce huitième de finale retour (28e), n’a plus encaissé de but depuis 490 minutes. La Juve est en quart pour la première fois depuis 2006.
LE COUCOU DE MATRI, QUAGLIARELLA
Si Conte n’a pas voulu se passer de Vidal malgré la menace d’une suspension en cas de nouveau carton jaune face au Celtic, il n’a pas pris de risques avec Stephan Lichtsteiner et Claudio Marchisio. Les deux hommes ont été ménagés tout comme Giorgio Chiellini, Mirko Vucinic et Sebastian Giovinco. Leurs remplaçants ont parfaitement pris le relais. Au milieu de la défense à trois, Luca Marrone, 22 ans, a fait preuve d’une grande solidité. Devant, Quagliarella et Matri ont su se montrer efficaces même s’ils manquaient de rythme en raison d’une concurrence accrue. "(En attaque) on veut jouer tous les cinq, alors ou on se bat pour sa place en se tapant dessus, ou on se bat sur le terrain (rires), a commenté Alessandro Matri sur Sky Sports. C'est ce qu'on fait".

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